INVITÉ d’HONNEUR : Jean-Louis MENDRISSE
Exposition libre du mardi au dimanche inclus de 14 à 18 H 1ère session : du 23 janvier au 4 février 2018
2ème session : du 6 février au 18 février 2018
Sous la présidence de Jean Paul BRET maire de VILLEURBANNE
Centre Culturel et de la vie associative 234 cours Emile Zola 69100 VILLEURBANNE – Métro Flachet
Jean-Louis MENDRISSE
De la mélancolie naissent des oeuvres dont la profondeur invite au silence de l’introspection. La quête spirituelle n’est pas une échappatoire : quand l’artiste recherche la vie, l’artiste la célèbre, mettant en scène les états de l’âme.
Enfant, Jean-Louis était le fils d’un célèbre artiste, Jean MOSNIER. Il est aujourd’hui MENDRISSE, un pseudonyme qui vient de loin aime à dire le peintre, de manière énigmatique. Né en 1955 à Clermont-Ferrand, il apprend le métier auprès de son père. Dès 1977 il présente ses premières oeuvres dans son atelier à Montmartre. A la recherche constante et sincère du passé et du sens, l’oeuvre de MENDRISSE est une célébration de la vie. Et que la tristesse est belle quand elle habite le peintre !
Si les toiles de MENDRISSE sont silencieuses, c’est pour apprécier d’avantage les méditations de ses figures. Au regard tourné vers le ciel ou vers l’intérieur, elles apparaissent comme des icônes, méditant sur des sentiments ô combien humains. Une grande féminité, alliant douceur et mélancolie, se dégage, rappelant les célèbres modèles de MODIGLIANI. Elle fait ainsi écho à sa quête artistique : « la peinture m’élève » dit le peintre, elle permet de s’extraire de soi-même et de rejoindre une réalité supérieure, de se relier à l’invisible, à quelque chose qui nous dépasse.
Un artiste dit tout dans ses oeuvres. Il suffit de prendre le temps de les lire, de les écouter, de les contempler pour en ressentir l’intense subtilité. MENDRISSE sait aussi exprimer l’éphémère par une technique cette fois différente, apparemment plus moderne, moins achevée, plus esquissée. Les plans coupés rappellent les vicissitudes de l’existence. Inconstant est le genre humain et MENDRISSE le raconte par des toiles sur la séduction, la dispute, le doute, la timidité… mais aussi sur la fête, la danse (le tango évidemment !), sur la fraternité ou sur la famille…
La vie nécessite et la profondeur et la lumière. MENDRISSE le dévoile par un style naturel et pourtant si subtil. Et si choisir est renoncer, alors, comme MENDRISSE, ne choisissons pas et rendons hommage à une étoile : « Ode à la vie – Ode à la poésie ».